Nombre total de pages vues

dimanche 13 février 2011

Un petit voyage....

Tcheck, Joyce et un habitant de Birini:




Nous sommes parti dans le nord du bénin avec les parents d'un ami français. Le premier jour de voyage est éprouvant car on fait 12heures de routes dont trois heures dans la nuit sur une route remplie de troues. La prudence est donc de mise et on doit rouler lentement.

Le lendemain, nous partons direction le parc de la penjari. on s'arrête dans un petit village (Tanogou). un logement chez l'habitant pour les parents de mon ami dans des petites cases tres propre et mignonne pour pas cher. Je sors le groupe électrogéne et le vidéoprojecteur pour une projection improvisé. Très vite les gens arrivent pour voir Indianna Jones. Et l'on se retrouve avec 80 personnes de tout age a regarder le film et à rire bien fort pendant les passages comiques. Belle expèrience.

Les enfants devant la projection:


Le lendemain on repart à 6heure du matin pour le parc. Après deux heures de route, le camion s'arrete subitement. Impossible de faire quoi que ce soit, il ne bouge plus. Heureusement on trouve rapidement un 4X4 qui prend les parents de mon ami et lui même de façon à ce qu'ils puissent faire le tour quand même.

Nous on atend près de 5heures avant de voir passer enfin un 4X4 qui rentre vers la ville. Ce sont des français venu avec leur véhicule depuis la France. Ils remorquent le camion sur près de 100km et on trouve un mécano qui répare ça correctement. C'était l'arbre a cam (dans la pompe a huile) ainsi que les cousinets de bieille. En France on aurait changer le moteur pour ca. Et là je me retrouve avec 70 euros de réparations.



Tcheck et les enfants du village!



Les parents de mon ami rentrent du coup avec le bus car ils doivent être top a Porto Novo. Du coup je rentre avec mes amis béninois et on prend le temps sur la route. On prend en stop un pasteur qui descend en formation à cotonou. Et nous voilà donc sur la route à chanter des louanges à dieu....

On prend du charbon de bois sur la route ainsi que de l'iniam. Le voyage se passe bien mais je remarque que le camion consomme de l'huile.

De retour à Porto Novo, je vais voir mon mécano qui me dit qu'il faut changer les segments. Trois jours de boulot pour le mécano qui doit tout démonter. Mais maintenant tout roule.....

Mon moteur en pleine réparation:



samedi 29 janvier 2011

Ganvié, le village sur l'eau




De passage à cotonou, mon ami tchek m'appelle pour me dire qu'il est à calavi, l'embarcadère pour ganvié et il me propose de se joindre à lui ainsi qu'a un ami finlandais.

Nous voilà donc parti en pirogue à moteur pour ganvié et les villages alentour.

Le lac est immense et différentes rivière s'y jette. On peut s'y rendre de Porto novo, de cotonou ou de Calavi.



Une maison écroulé à cause des inondations de l'automne:
Le centre de la Francophonie inauguré par Bernadette Chirac s'il vous plait...


Le taxi bateau arrivant de Cotonou:


La rue principale du village:
Il y a tout de même près de 100 000 personnes qui y vivent. Réparti en plusieurs dizaines de villages. Certains sont complètement construit sur l'eau. La profondeur du lac étant de 1m à Trois mètres en moyenne.

D'autres villages ont la chance d'être construit sur de la terre. Ce sont donc des petites iles au milieu du lac. Pour aller au village principal (ganvié) il faut environ trois quart d'heure de pirogue en partant de Calavi.



Embarcation de fortune faite avec des bidons d'essence:


Le petit singe de l'hôtel:


Le point d'eau du village:

i

Les écoliers qui rentre de l'école:


La sortie des classes:

Plus de 50 pour cents gens ne sont jamais sorti de leur village et ne connaisse pas Cotonou pourtant à 1H30 de pirogue de chez eux. Mais comme me disait mon ami "qu'est ce qu'il irait faire là bas?" et puis les environ Un euros que coute le trajet aller retour pour eux, ils préfèrent le garder pour autre chose.




Barque traditionnelle sur un lit de nénuphars:


Toute notre équipe:




Un des soucis pour ces gens qui habite sur l'eau c'es l'absence de terre justement. Car les maisons sont faites en bambou et donc les gens marche sur des bambous tout le temps. Dans les maisons il faut faire attention ou l'on met les pieds sinon, on peut passer le pied a travers le planché.

Et de ce fait, les gens ne marche pas normalement. A tel point que si un habitant de ganvié vient en ville, il sera tout de suite repéré à cause de sa démarche.

Transport du bois pour la fabrication des parcs à poissons:

Vu la taille du chargement, le pilote situé à l'arrière ne voir rien. Du coup une autre personne est devant et tape sur l'eau avec un bâton à droite ou à gauche pour indiquer la direction au pilote situé à l'arrière.



Les toilettes construite en bidons d'essence:

jeudi 20 janvier 2011

Petit récit de voyage dans le nord du bénin :

Il est 23H quand un ami rasta m’appelle pour me dire qu’il a un de ses amis qui tient un hôtel a calavie qui a trois italien qui cherchent un véhicule pour partir dans le nord le lendemain matin. Debout a 8 heures après une petite nuit de trois heures de sommeil et préparatif pour le départ. Je rejoins les italiens a calavie et on négocie la première journée de voyage pour 70 euros essence compris pour aller a Parakou (450km).



Début du voyage sur une route gâté comme on dit ici c'est-à-dire avec des trous partout. Dahouda fait l’animation en jouant du jumbé pendant le trajet. Tout se passe bien et l’on arrive à la nuit à Parakou. Le soir, tournée générale de bière par les italiens et petite soirée sympa à l’hôtel.

Départ le lendemain pour Djougou, à 140 km de Parakou mais avec une route remplie d’ornière, de troues et ondulé par endroit. Heureusement que c’est la route qui mène au village dont est originaire le président de la république du Bénin.






Une fois le plein fait me voilà parti avec les trois italiens et Dahouda, l’ami Rasta qui nous servira de traducteur guide. Il est également un grand joueur de jumbé puisque avec son groupe, ils ont fait la première partie de Tiken Jah et de alpha Blondy.


On arrive a Djougou dans l’après midi et l’on va rentre visite à la maman de Dahouda avant d’aller rencontrer le roi de Djougou. Le roi est un peu l’autorité traditionnelle d’une ville qui est là pour régler les différents souci entre les gens.

On fête le réveillon à l’hôtel avec une petite soirée dansante avec les béninois. C’est très sympa et l’on passe un bon moment tous ensemble. Le premier, les italiens passe la journée à dormir et l’on se repose tranquillement tous.

LE 2 Janvier

Départ en direction de Tangueta. Sur la route nous faisons un petit détour par Taneka coco, un petit village au pied de la montagne. On visite ce petit village traditionnelle et la grotte qui se trouve non loin du village. Grotte ou les villageois se sont chaché pendant la guerre qui a eu lieu .

Nous prenons ensuite le départ pour Natitingou.








LE 3 janvier :

Départ à 6 heures du matin pour le parc de la Penjari. Après une heure et demi de piste rouge, on arrive à l’entrée du parc. Nos billets achetés, nous voilà rentré à la recherche des éléphants, lions, hippopotames, singes et autres animaux que l’on croise là bas.

Nous voyons presque tout à part le lion.

Mes clients italiens se plaisent bien et décide de rester trois jours dans le parc à l’hôtel.

Ce fut plein de bons moments sympas autour d’un verre et de quelques morceaux de Jumbé.




Nous reprenons donc la route trois jours après sans nous être bien sur arrêté aux cascades de Tanigou. Un très bel endroit avec un petit lac bien agréable pour se baigner.

Les soirées sont animé car les italiens payent des coups à boire aux voisins venues discuter avec nous. Bonne ambiance et chaleur humaine sont donc toujours au rendez vous.

Nous nous arrêtons à Abomey pour visiter le palais des rois. L’histoire est très intéressante et chaque rois du bénin porte un nom significatif des différents actes de sa vie.






Nous reprenons le départ le lendemain direction Grand Popo, au bord de l'ocan.
Nous trouvons un bel hôtel ou les italiens finirons leur séjour.
Je me retourne donc à Porto Novo après un beau voyage de plus de 1500km.