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lundi 15 novembre 2010

En route vers le Mali

Vendredi 12 Novembre:


La route défoncé continue et on sent que la mécanique souffre. On rencontre des paysages plus rocheux avec même de belles falaise par endroit. Alors qu'on vient juste de finir la partie pourri de la route, tout d'un coup, impossible sur mon camion de passer les vitesse. Je m'arrête et regarde ce que ça donne. On arrive à faire passer la première, la deuxième et la marche arrière mais pour le reste, rien à faire. La prochaine ville est à 40km, j'y vais donc avec mes amis français qui me suivent à 50km/h de moyenne.



Deux mauritanien en habit traditionnel:


La route défoncée:


La ville d'Ayoun à 120km de la frontière Malienne:






Arrivé à l'entré de la ville, on trouve un mécano qui à l'air de bien s'y connaître et nous dit que c'est surement les pignons de la boite. Mais il faut de toute façon tout démonter. Mes amis me laissent donc là et continuent leur route vers le mali. Mon mécano commence le démontage et c'est pas de la tarte. N'ayant pas de clé en 36, il essaye de démonter le moyeux de la roue à coup de burin. Mais la vis ne bouge pas. Tout compte fait, après 3h de boulot, il arrive à sortir la boite à démontant le cardan. Il ouvre tout et regarde tout ça. Les pignons sont en bon état. Heureusement car c'était pas gagné d'en trouver ici. Après quelques recherche il remarque qu'un petit ressort qui sert pour le passage des vitesse est cassé. Ca y est la panne est trouvé. C'est con quand même comment un camion de près de trois tonnes peut ne plus avancé à cause d'un ressort grand comme ceux des stylos bic. Enfin, la mécanique, c'est parfois déroutant. Il change donc tout ça et tente de remettre la boite en place. Après plusieurs tentatives avec son collègues, ils finissent par laisser tomber. Il faut dire qu'il fait nuit depuis presque une demi heure et remonter tout ça à la lampe torche n'est pas aisé. Je reste donc dans mon camion en attendant le lendemain matin qu'il revienne. Il me demande 100euros pour son travail. Il me semble bien que ça fait beaucoup. On en discutera la lendemain. Le souci c'est qu'il me reste qu'un billet de 100 euros. Il faut donc déjà que je fasse du change et que je négocie à la baisse le tarif car sinon je n'aurai plus un rond pour aller jusqu'à Bamako ou je dois pouvoir retirer de l'argent. A suivre donc.....


Les mécanos aux doigts de fée:

Alors petite devinette, cette épave de voiture situé à coté de chez le mécano à une fonction bien particulière. Mais laquelle? Un cadeau à celui ou celle qui trouvera.Un indice: soyez bien observateur.


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