En attendant mon visa, je profite pour me balader dans Ouagadougou. C'est une ville bouillonnante. Du monde de partout, une circulation assez bordélique mais les choses se passent bien. Le soir je fais une petite projection ciné ce qui me permet de tester mon groupe électrogène. ça tombe bien, ça fait un peu d'animation pour le gardien de l’hôtel.
Malheureusement, une surtension, grille le transfo du vidéoprojecteur. Je m'empresse donc d'aller trouver un réparateur le lendemain et pour 6 euros, tout est réparé. C'est quand même pratique de ne pas tout changé à chaque fois qu'une petite pièce est cassé.
Je vais faire un tout au marché et achète des tomates et des oignons. Un kg de tomate coute un peu moins d'un euros. Au supermarché, je trouve également des tomates mais à 12 euros le kg. Je demande si ce n'est pas une erreur et bien non, on me répond que c'est parce que ce sont des tomates qui viennent d'ailleurs. A ce prix la de toute façon, je me demande bien qui achète ça.
Le camion en mode campement:
Les repas sont plutôt bons.Pour vous donner une idée, un plat de spaghetti ou de riz à la viande coute 500 frc CFA (85 cent d'euros) et un coca 50cl 400 frs CFA (70 cents d'euros). Donc autant en profiter...
Mercredi 24 novembre
Après un brin de ménage et de lessive (et oui il faut bien de temps en temps), je reprend la route direction Ouagadougou. La route est bonne est les paysages sympa. Malheureusement j'écrase un petit chiot sur la route qui déboule sous mes roues. Je m'arrête dans un petit hôtel qui me donne accès gratuitement a ces toilettes. Le soir je mange au petit resto de l’hôtel et après le repas je demande au deux clients présents et aux serveuses si ça leur dit de regarder un film avec le vidéoprojecteur. Nous voilà donc parti pour un bon film en direct du resto de la brousse avec des clients ravi de profiter de l'animation et moi du courant...
Réveil à 7h par un policier qui frappe à la porte et me demande les papiers du véhicule. Il m'invite par la suite à venir chercher tout ça au commissariat à coté. J'y vais donc de suite. Après 10 mn le chef arrive et part dans son bureau vérifié tout ça. Au bout d'une demi heure je m'impatiente et demande à le voir. On me dit de me patienté, qu'il viendra quand il aura finit. Une heure après, j'en ai marre et je rentre dans le commissariat et frappe à sa porte. Monsieur le commissaire finit sa vérification. Soit disant pour vérifier si je ne suis pas sur un avis de recherche. Je lui demande alors si il y a des blancs sur son avis de recherche et il me répond que non.... Alors pourquoi ça prend autant de temps? Mystère.... Bref, il sort et engueule ses policiers de m'avoir laissé rentré. Eux même me remonte les bretelles une fois leur chef parti. Enfin quand même une heure et demi pour vérifier un passeport et une carte grise; il faut pas abuser quand même.
Je reprend donc la route après un petit déjeuner pris dans un cafétéria. Arrivé à Ouagadougou, je croise une voiture du lyonnais. ON discute et décide de manger ensemble. C'est rigolo car ils ont tracté les trois français en camion que j'ai rencontré à Niorro la frontière malienne. Le monde est petit. On va ensemble chercher notre visa de l'entente. Un visa qui permet d'aller au bénin, au togo, au niger, au burkina et en cote d'ivoire pour seulement 38euros.
Il faudra bien sur revenir le lendemain car le dépôt des dossier se fait le matin. Après quelques recherches, je trouve un hôtel qui accepte gratuitement les campings car. Cool.
Vendredi 26 novembre:
Mission visa. Après avoir récupérer un mandat western union, je vais faire mon visa mais malheureusement celui ci ne sera pas prêt avant lundi. J'en profite pour me balader dans Ouagadougou et voir le marché des artisans
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