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lundi 15 novembre 2010

La Mauritanie


Samedi 6 novembre:

Départ direction Dakhla. Après environ trois cents km de désert, je m'arrête avant la ville sur le parking d'une plage publique et je croise des retraité kiteurs venu là pour 1 à 6 mois. Pour eux c'est le grand équipement. Camping car gigantesque avec moto ou quad derrière et une grande remorque. Sans oublier l'antenne satellite d'un mètre cinquante de diamètre histoire certainement de ne pas rater le JT de Laurence Ferrari. Un gros camion style poid lourd aménagé campe là également. Je me dirige vers eux et après quelques bières nous convenons de faire la route ensemble. C'est un couple fort sympathique de jeunes français parti pour un an faire un tour d’Europe et d’Afrique.


Dimanche 7 novembre:


Après une matinée tranquille, on reprend la route en début d'après midi pour s'arrêter deux cents km plus loin à 50km de la frontière mauritanienne. Le soir on rencontre un jeune espagnol avec ses deux chiens qui travaille au mali à former les chiens maliens à la détection de cocaïne et d’explosif. Il a le même camion que mes amis français mais en version 4X4.





Lundi 8 novembre:


Départ pour la Mauritanie. On arrive à la frontière marocaine à neuf heure. Premier contrôle de la gendarmerie royale qui veut tous les papiers. J'ai peur qu'avec ma carte grise barré au nom de l'ancien propriétaire, je risque d'avoir des soucis pour passer. Heureusement pas de souci, on me demande juste le certificat de vente. La douane fait passer nos deux camions au scanner et après un dernier contrôle de la police on sort du Maroc. Ca à quand même pris trois heures. On arrive dans le no man land, 2km de piste chaotique qui n'appartiennent ni au Maroc ni à la Mauritanie. Rebelote pour les mêmes contrôle, gendarmerie, douane et police. Et enfin après deux heures et demi d'attente nous voilà sorti. Il est quand même important de noter qu'à aucun moment, j'ai eu à donner un quelconque cadeau ou argent. Certains douanier nous demandent gentiment si on a pas un petit quelque chose pour eux mais ça va pas plus loin.


On décide d'aller dormir à Nouâdhibou. On trouve un camping auberge assez sympa mais pas très bon marché en tout cas pour l’Afrique. 4,5 euros par personnes. L’électricité nous permet de faire un projection ciné extérieur en branchant le vidéoprojecteur et en accrochant un drap sur mon camion. Sympa quand même le cinéma en plein air.




On trouve des bornes kilométriques tous les 5km:


Mardi 9 novembre:

500km de désert nous attendent pour aller jusqu'à la capitale mauritanienne, Nouakchott. Les paysage se suivent et se ressemble mais les couleurs changent selon les lieux. On a un peu plus de verdures ou des petits lacs sur le bord de la route. Par endroit le vent souffle fort et la visibilité est réduite à cause du sable qui vole.

On arrive en fin d'après midi et on se pose dans un petit camping auberge en plein centre.


Mercredi 10 novembre.


On passe à l'ambassade du mali afin de faire nos visas et bonne surprise, on les a deux heures après. Départ donc vers le mali. La circulation dans la capitale mauritanienne est assez bordélique. Les 4X4 côtoient les carrioles tractées par les ânes et du sable recouvre souvent une partie de la route. Quand au respect des règles de conduite, disons que ça laisse vraiment à désirer. Après s'être perdu plusieurs fois, on trouve enfin la route du mali appelé route de l'espoir. C'est toujours le désert mais il y a plus de verdure et des petits villages tout le long de la route. Les enfants nous salut lors de notre passage ce qui me rappelle le Bénin. On rencontre une trentaine de km de route défoncé avec des trous partout ce qui oblige à ralentir et rend la conduite bien plus difficile. Mais bon, ça met un peu de piquant à la conduite. Excepté qu'en cas d'erreur on peut y laisser une roue ou bien plus. D'ailleurs on croise une demi douzaine de voiture en train de changer une roue sur le bord de la route. Il y a beaucoup d'animaux le long de la voie (âne, chameaux, vaches, chèvre, moutons, etc.) et un grand nombre également de cadavre d'animaux en décomposition.




Petit village dans le désert mauritanien. Petite devinette, à quoi sert la grosse toile blanche à droite?


Nos bêtes prennent un peu l'air:




Petite tempête de sable:




On arrive au dernière lueur du jour dans un petit village nommé Aleg et on se gare devant le commissariat. Au moins, on devrait être bien gardé. Il faut dire que c'est sur cette route que de nombreux touristes ont été enlevé par ACMI. La nuit est rythmé par le passage des camions et surtout par le bêlement de la chèvre qui a trouvé refuge juste à coté de nos véhicules.

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